vendredi 7 février 2014

4G : 11 000 antennes-relais sont en service dont 1000 pour Free

Free poursuit le déploiement de son réseau 4G avec 998 sites en service au 1er février 2014. Bouygues Telecom continue de dominer avec 5896 sites

u 1er février 2014, 12 945 sites 4G ont été autorisés, tous opérateurs  confondus, depuis le 1er janvier 2014, selon les derniers chiffres diffusés par l'Agence nationale des fréquences (Anfr).
Sur ce nombre, en hausse de 3,4 % en un mois, 11 398 sites 4G étaient en service. Bouygues Telecom mène encore largement les déploiements (5 896) grâce à la réutilisation de ses sites 1800 Mhz. Ayant mis les bouchées doubles pour ne pas se laisser distancer par la filiale de Bouygues, Orange dispose désormais de 4700 sites en service.
 
Ces deux opérateurs distancent toujours leurs deux poursuivants. SFR a 1405 sites en service (contre 1294 en janvier 2014) et Free frôle la barre du millier de sites 4G (contre 824, un mois plus tôt).
Retrouvez la carte de positionnement des antennes de l'Agence nationale des fréquences.

SFR privilégie le déploiement des fréquences 800 MHz

En termes de fréquences déployées, les statistiques de l'Anfr confirment les choix propres à chaque opérateur. SFR a résolumment opté pour la couverture du territoire au moyen des fréquences 800 MHz, à la portée supérieure.
 
Free ne dispose que de fréquences 2600 MHz (contrairement à ses trois rivaux), adaptées aux zones urbaines denses. Orange a, pour sa part, choisi de déployer ses deux gammes de fréquences avec une prédilection pour les fréquences 2,6 Ghz.
 
SFR et Bouygues Telecom ont signé un accord de mutualisation de leurs sites 2G/3G/4G visant à rationaliser leurs déploiements respectifs en région (hors les 22 agglomérations de plus de 200 000 habitants). Cette alliance ne se concrétisera pas avant 2015, date à laquelle les premiers sites partagés seront mis en servoce.
 
Source :
- Agence nationale des fréquences

Voyages-sncf.com combine place de concert et billet de train

Le site d’e-tourisme se lance sur le marché des loisirs en proposant à la fois des places de spectacles ou de musées et les billets de train pour s’y rendre. Avec cette offre, Voyages-sncf.com espère séduire un million de nouveaux voyageurs d’ici à 2017.


Le « voyagiste digitale » étend sa toile. Après avoir packagé billet de train et nuit d’hôtel, voyages-sncf.com s’attaque aux activités de loisirs. En lançant « Les Instants V. », le leader français de l’e-tourisme propose de réserver à la fois une place de concert ou un billet pour un parc d’attraction et le billet de train pour s’y rendre. Plus besoin de jongler entre le site de la SNCF et celui de la billetterie pour coordonner les dates, l’internaute réalise toutes ses emplettes sur le premier. Malin !
 
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Avec cette offre groupée, la filiale de la SNCF vise les 65 % de Français qui, selon une étude CSA, renoncent à des sorties ou des loisirs pour des raisons de transports et d’éloignement géographique. Et quand ils se décident enfin à franchir le pas de leur porte, ils prennent à 80 % la voiture et seulement à 13 % le train. Grâce à cette activité courts séjours, Voyages-sncf.com compte séduire 10 % de nouveaux voyageurs d’ici 2017. Soit un million de personnes qui n’auraient pas, sans cela, préféré le train.
 
L’offre porte sur les concerts et les spectacles, les compétitions sportives, les festivals, les musées et expositions et les parcs d’attractions. Outre France Billet, filiale de la Fnac et numéro un de la billetterie en France, le site a noué un partenariat avec de multiples organisateurs d’événements comme le Futuroscope et Vulcania, le festival de jazz de Montreux, Paris Musées, l’Opéra de Lyon ou la ligue nationale de Rugby.

Une double réservation en cinq clics

Le site a joué la carte de la simplicité. « En cinq clics, paiement compris, vous avez validé votre sortie, avance Yves Tyrode. Cinq clics qui ont nécessité deux ans de travail à une équipe de vingt personnes ». Pour autant, le directeur général de voyages-scnf.com ne veut pas seulement écouler des billets mais une « expérience voyageur ». Les clients auront droit à de petites attentions. Ils se verront offrir un programme au théâtre du Châtelet ou seront surclassés au théâtre Antoine. Pour couvrir tout le séjour, la site va progressivement intégrer l’hôtellerie. Il s’engage, enfin, à rembourser ses clients en cas d’annulation du spectacle.
 
Enfin, Yves Tyrode a de grandes ambitions à l’international. Dès 2014, Les Instants V. vont s’étendre aux pays francophones, à l’Angleterre, l’Allemagne, l’Asie, les Etats-Unis. « Avec nos 7 millions de visiteurs uniques par mois, nous allons faire la promotion de France dans le monde ». Une louable intention pour que notre pays reste la première destination touristique au monde.
 

Tous les temps forts des TechDays 2014

Plus de 300 sessions, 140 exposants, 18 000 visiteurs attendus… Du 11 au 13 février, les technologies Microsoft tiendront salon. Demandez le programme !

 
 
Les 11, 12, 13 février, 18 000 visiteurs sont attendus au Palais des Congrès de Paris pour « le plus grand événement informatique propriétaire d’Europe ». Trois jours pour faire le point sur les technologies et l’écosystème Microsoft avec plus de 300 sessions et 140 exposants.
 
Jour 1. Comme le veut la tradition, le premier jour sera réservé aux développeurs. Avec des ateliers très pointus faits par des développeurs pour les développeurs. « Si au bout de 5 minutes, vous êtes perdu, c’est normal, vous n’êtes pas développeur », prévient Nicolas Petit, directeur de la division marketing et opérations de Microsoft France.
 
La journée débutera par une plénière intitulée « Votre futur est dans le code ». « Il s’agit de montrer qu’il est possible à la fois de développer sous des technologies de Microsoft et dans d’autres langages puis de travailler de concert en open source, sur des frameworks de développement ou sous Windows Azure. »
 
Les codeurs chevronnés pourront ensuite assister – s’ils ont réservé à temps - les sessions stars « Coding4Fun » et « Geek is in da House ». Le 11 février, à 14h, Microsoft donnera aussi le nom des lauréats de son concours des meilleures applications sous Windows 8 et Windows Phone 8. 
Jour 2. Le deuxième jour sera, lui, consacré aux professionnels de l’informatique. L’intitulé de la plénière du matin donnera le ton : « Les temps changent, votre SI aussi ». Pour Nicolas Petit, l’heure est, en effet, au changement. « La fin du support de Windows XP le 8 avril a valeur de symbole. Un OS sorti en 2001 à l’époque des disquettes 3,5 pouces.  La centaine de milliers d’utilisateurs en France qui sont restés sous ce système d’exploitation connaîtront certainement la dernière grande migration ».
Deux retours d’expérience seront particulièrement bien suivis. Distributeur de matériel électrique, Rexel voit son modèle économique transformé avec les objets connectés et la domotique. Le Crédit Agricole viendra expliquer comment le numérique irrigue la relation client de la banque de détail au travers notamment du projet Nice.

« Objets connectés, avez-vous donc une âme ? »

Jour 3. Le troisième et dernier jour, dédié aux décideurs métiers, s’ouvrera par une note de poésie avec une conférence baptisée « Objets connectés avez-vous donc une âme ? ». Directeur technique de Microsoft France, Bernard Ourghanlian sera notamment entouré de Rafi Haladjian (Sense) et Henri Seydoux (Parott). Il sera question de voitures autonomes, d’ampoules économes et… de raquettes de tennis connectées.
 
Les TechDays feront une large place, cette année, aux usages innovants. Il n’y aura plus de produits dans le Village des exposants mais des « zones expérientielles » qui mettront en scène des solutions déjà en production en matière d’hôpital numérique, de magasin connecté ou de ville intelligente.
Microsoft évoquera IssyGrid, le quartier à « énergie intelligente » d’Issy-les-Moulineaux bâti, entre autres, avec Schneider Electric, Steria et Bouygues Immobilier. Avec Sensorit, l’éditeur présentera la fenêtre communicante, qui contrôlée par le geste ou le tactile, permet de baisser les volets, d’afficher la température ou un flux Twitter.
 
Autre buzzword, les TechDays ne pourront faire l’impasse sur le big data. Que peut apporter l’analyse des données de masse pour le marketing, les RH ou la direction financière ? Enfin, un focus particulier sera mis sur le secteur public. Ou comment le numérique transforme la relation patient-médecin ou élève-enseignant.

Résultats : 2013, une année record pour Dassault Systèmes







Pour l'éditeur français de logiciels 3D, 2013 s’est présenté comme une année record aussi bien en termes de bénéfice net que de chiffre d'affaires. Il envisage l'exercice 2014 avec optimisme grâce à de "nombreux signes encourageants".

Son bénéfice net s'est ainsi établi à 352 millions d'euros, en hausse de 5% sur un an, tandis que son chiffre d'affaires a progressé de 1,9% à 2,06 milliards.
 
« Nous estimons que le premier trimestre 2014 devrait se situer dans la continuité de l'année 2013, tandis que nos leviers de croissance se mettent progressivement en place au cours de ce trimestre », a commenté le directeur financier Thibault de Tersant, cité dans le communiqué.
« Sur l'ensemble de l'exercice 2014, de nombreux signes encourageants et l'introduction de nouvelles offres nous permettent d'envisager une croissance à deux chiffres des ventes de nouvelles licences, à taux de change constants ».
 
Dassault Systèmes table ainsi sur un objectif de croissance de son chiffre d'affaires annuel (non-IFRS) "d'environ 10% à 11% à taux de change constants, soit 2,21 à 2,23 milliards d'euros sur la base des hypothèses de taux de change 2014". Le groupe vise également une croissance organique de sa marge opérationnelle d'environ 150 points.
En un an, Dassault Systèmes a réalisé huit acquisitions. La dernière en date portait sur la société américaine Accelrys, spécialisée dans les solutions de gestion du cycle de vie dans le domaine de la chimie et des biotechnologies.

A1Dassault Systèmes met à jour sa plateforme 3DExperienceA1

La plateforme 3DExperience de Dassault Systèmes passe à la version R2014x et sera disponible en février prochain en mode cloud et sur site. 

<b>Solidworks Mechanical Conceptual sort en avril 2014</b><br/> 

Annoncée en septembre dernier, la nouvelle version de la plateforme 3DExperience de Dassault Systèmes sera disponible le 24 février prochain. Nommée R2014x, celle-ci s’utilise aussi bien on-premise (autrement sur site, en interne à l’entreprise) et en mode cloud privé ou public. Dans le premier cas, 41 « industry solution experiences » sont disponibles et 183 processus associés.
Via le Cloud, seuls 14 modules sont proposés et 60 processus (voir le site web de l’éditeur pour une liste exhaustive des modules). « Nous proposons des Industry Solution Experiences pour des grandes organisations et des applications pour une utilisation au quotidien » précise Dominique Florack, directeur général adjoint, produits et R&D, Dassault Systèmes dans le communiqué annonçant le lancement. Au total ce sont douze industries différentes qui sont visées de l’aéronautique aux services financiers.
L’éditeur français annonce du même coup Solidworks Mechanical Conceptual pour avril prochain. Ce sera la première application Solidworks disponible sur la plateforme 3DExperience. Elle bénéficie donc des fonctionnalités d’autres applications notamment collaboratives.

Mobile: 7 millions de cartes SIM Machine to Machine fin 2013

Le parc de cartes SIM utilisées pour la communication entre équipements, a dépassé 6,9 millions au 31 décembre 2013, soit + 48 % en un an, selon l'Arcep.

Les cartes SIM machine to machine servent à des échanges courts et épisodiques, entre des équipements
Les cartes SIM machine to machine servent à des échanges courts et épisodiques, entre des équipements
 
Les applications utilisant des cartes SIM machine to machine sont en plein essor en France. Les derniers chiffres de l'Arcep, portant sur l'année 2013, font état d'une progression impressionnante du parc de ces cartes SIM : + 48 % en un an !
Au 31 décembre 2013, il y en avait pratiquement 7 millions (6,9 exactement) en circulation, dont 400 000 de plus sur le seul dernier trimestre.
 
Ces cartes SIM sont utilisées exclusivement pour des échanges brefs mais récurrents de données entre équipements. Leurs applications concernent le traçage de véhicules ou de machine industrielle ou les relevés de compteurs ou de capteurs, voire la télé-alarme ou la télésurveillance.
 
Dans ses statistiques, l'Arcep tient compte des cartes SIM équipant les "machines", que les échanges de données se fassent uniquement en réception ou en émission ou dans les deux sens.
Le déploiement programmé des compteurs communicants d'électricité (par ERDF) et de gaz (par GDF-Suez) chez les abonnés résidentiels, fera exploser le parc des applications machine to machine sur les prochaines années.
 
Source :
- Arcep (observatoire des marchés des communications électoniques, services mobiles)
 
Le nombre de forfaits MtoM (6,9  millions au 31 décembre 2013) a progressé de 400 000 en un trimestre, fin 2013
Le nombre de forfaits MtoM (6,9 millions au 31 décembre 2013) a progressé de 400 000 en un trimestre, fin 2013

Condamné pour avoir téléchargé un fichier... en accès libre !

La Cour d’appel de Paris inflige 3000 euros d’amende au hacker Bluetouff pour avoir téléchargé des données de santé publique en libre accès. Ce dernier vient de former un pourvoi en cassation.


Bluetouff, alias Olivier Laurelli.
 
C’est énorme :) Je suis officiellement un cybercriminel ». Sur son compte twitter, le hacker Bluetouff -Olivier Laurelli dans le civil- a l’air de prendre la chose avec humour. Il est pourtant tombé des nues ce 5 février à l’annonce de sa condamnation à 3000 euros d’amende par la Cour d’appel de Paris pour « maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données » et « vol » de documents.
 
« Nous n’avons toujours pas accès à l’heure qu’il est à l’arrêt prononcé. Ce qui veut dire que nous ne connaissons pas les motifs de cette décision. Olivier Laurelli a cependant décidé de se pourvoir en cassation à l’aveugle. Encore plus que l’amende, c’est l’inscription au casier judiciaire qui l’a convaincu de ne pas en rester là », nous a confié ce jeudi 6 février maître Olivier Iteanu, l’avocat qui représente Bluetouff.

Une affaire judiciaire qui tourne à la farce

L’affaire remonte au mois d’août 2012. Après une requête toute bête sur Google, Bluetouff tombe par hasard sur un répertoire de l’extranet de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments pour les humains et les animaux) recelant 8000 fichiers sur un serveur non sécurisé. Les documents portent sur les risques liés aux nanomatériaux. Certains d’entre eux sont, en outre, accessibles sur Google Documents. Bluetouff les télécharge donc et en transmet une partie à un journaliste qui va en tirer un article publié sur le site Reflets.info.
 
Mais pour l’ANSES, ce sont des documents de travail interne qui n’auraient jamais dû être divulgués, bien que non sensibles et non classifiés. L’organisme choisit de façon surprenante de porter plainte. La DCRI (Direction Centrale du Renseignement Intérieur) est chargée d’enquêter sur « l’affaire » et Bluetouff est mis en garde à vue… durant 30 heures. Soit six heures de plus que la durée ordinaire ! Fin du premier chapitre de cette histoire déjà surréaliste. Le meilleur reste cependant à venir.

La condamnation est inscrite au casier judiciaire

Lors du procès en première instance au mois d’avril 2013, Bluetouff n’est pas reconnu coupable d’accès frauduleux et se trouve relaxé par le tribunal correctionnel de Créteil. L’ANSES ne se porte pas partie civile. Mais le parquet décide de poursuivre. « A ce stade, c’est devenu un délit sans victime en quelque sorte », souligne Olivier Iteanu. Puis le couperet de la condamnation est tombé ce 5 février.
 
« On avait des craintes sérieuses vu la façon dont s’était déroulée l’audience au mois de novembre dernier. Pas au point d’imaginer que la Cour d’appel irait au-delà des réquisitions », souligne Maître Iteanu. Cette décision de justice, si elle est confirmée en cassation, pourrait créer un inquiétant précédent. Tout internaute accédant à un document à partir de Google serait alors susceptible de se retrouver accusé de « maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données » et encourir jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende….